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◇ the noble art of letting go (slaine).

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Lachlan Ó Ceallaigh

« Lachlan Ó Ceallaigh »
Admin ‹ we will rock you

♦ date d'arrivée : 24/02/2014
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MessageSujet: ◇ the noble art of letting go (slaine). ◇ the noble art of letting go (slaine). Icon_minitimeMer 5 Mar - 16:24

invisible scars take forever to heal.
Rest your tired head now my friend I will stand by You dont have to say no more. I know what you came here for Eyes sore and shoes untied walking the streets all night. No new cities lovers friends can make you feel complete The sense of loneliness remains no matter who you meet. When all you pictured failed and all your dreams are crossed remember that your strenght is also built on what you lost.
Sláine-Roìs Ó Ceallaigh & Lachlan Ó Ceallaigh

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La journée avait été longue, excessivement longue. Elles l’étaient toutes depuis un moment. Lachlan ne prenait sans doute pas le temps qu’il devait pour se reposer. Toujours le nez dans les dossiers, c’était limite s’il ne dormait pas au bureau. C’était devenu une habitude, une volonté dont il n’arrivait pas à se détacher, une obsession. Il voulait que l’homme qui avait tué sa femme, bien des années plus tôt, soit jugé pour ce crime et pour tous les autres que – selon lui – il avait également commis. Ça semblait normal comme volonté, il n’exigeait que la justice après tout. C’était pourtant plus compliqué à obtenir que ça n’en avait l’air. La police avait des failles, de nombreuses failles et la justice en elle-même, mieux valait éviter de se prononcer sur le sujet. Une chose était sûre ; Lachlan lui, il n’avait pas l’intention de laisser tomber, même si, petit à petit, il perdait toutes les choses qui importaient dans sa vie au profit de la vengeance. Mauvaise idée, sans aucun doute, la vengeance n’apportait jamais rien de bon, c’était une histoire qui se terminait généralement de façon tragique et vu ce qu’il restait de cette nouvelle famille qu’il avait réussi à construire, c’était assez mal parti pour lui. Il ne trouvait aucune bonne raison de rentrer chez lui, ni ce soir, ni le soir d’avant, ni-même celui qui suivrait. Sa femme était partie, aujourd’hui, elle était avec quelqu’un d’autre, son fils, il ne l’avait que le weekend, et encore, pas tous les weekends. Sa fille, elle avait vingt-quatre ans à présent, elle était suffisamment âgée pour faire sa vie toute seule, elle n’avait plus besoin de lui, ainsi, c’était une maison vide qui l’attendait s’il rentrait chez lui. Alors, tout seul chez lui ou tout seul au bureau, est-ce que ça faisait vraiment une différence ? Il n’en avait pas l’impression, c’était la raison pour laquelle il était encore installé à son bureau à une heure où les locaux étaient déjà presque vides. Une énième tasse de café sur son bureau, il devrait encore être capable de tenir quelques heures sans avoir un besoin fou de rentrer chez lui pour dormir. Il se contentait toujours du minimum de sommeil, même quand il ne travaillait pas, il était incapable de rester au lit à ne rien faire, c’était plus fort que lui, il avait simplement l’impression de perdre du temps inutilement à dormir ou pire encore, à rester au lit plus qu’il n’en avait besoin. Les médecins ne seraient certainement pas d’accords avec lui, on lui dirait certainement de diminuer sa consommation de café et de se reposer d’avantage. Cependant, il n’était pas allé voir un médecin depuis un moment et quand bien même il consulterait, il y aurait de forte chance pour qu’il décide de ne pas écouter les conseils, pourtant avisés du dit docteur. Il était difficile de lui dicter une façon d’agir, il avait toujours été très doué pour n’en faire qu’à sa tête et ce n’était pas maintenant à quarante cinq ans que quelqu’un pourrait changer ça. Son récent divorce en était certainement la preuve. Elle lui avait demandé de lâcher du leste, de laisser cette enquête à quelqu’un d’autre et il ne l’avait pas fait. C’était trop personnel pour qu’il décide de laisser tomber. Elle était partie parce qu’elle s’inquiétait pour la vie de leur enfant, elle avait certainement raison, après tout, la dernière fois qu’il s’était accroché autant à une enquête – la même selon lui – sa femme s’était faite assassinée. Il ne pouvait pas baisser les bras, au fond, il préférait ignorer les menaces, ne pas y répondre, à quoi ça menait ? Bientôt on allait lui demander des millions de dollars sur la menace et il faudrait qu’il accepte gentiment ? Céder au chantage, très peu pour lui, c’était bien connu, une fois qu’on commençait, on n’en sortait plus. La meilleure solution pour mettre un terme à tout ça, c’était d’arrêter ce type. De s’assurer qu’il finisse en prison ou exécuté, la peine de mort étant encore en vigueur en Californie, ça pouvait très bien arriver. S’il n’était pas pour habituellement, pour le coup, ce type pouvait bien mourir que ça ne lui ferait probablement plaisir.

S’il avait prévu de passer la nuit, ou du moins, une bonne partie de la nuit la tête dans ses dossiers, finalement, il fut appelé d’urgence sur une histoire de vol à main armée qui avait mal tourné. C’était plus fréquent que ça en avait l’air dans une ville comme San Francisco, ce n’était pas la ville avec le plus haut taux de criminalité des États-Unis, mais dans sa carrière, il avait jusqu’à présent vu pas mal de choses. Bien-sûr, il s’était dépêché de se rendre sur les lieux, accompagnés de quelques un de ses collèges. Ils avaient l’habitude de gérer ce genre de délits et bien qu’il y ait eu des coups de feu, personne n’était mort. Le suspect avait été rapidement repéré et lancé à la poursuite de l’homme en question – très certainement assez paniqué pour tirer n’importe comment avec une arme dont il n’avait aucune maitrise – il n’avait pas assez mesuré les risques et bien vite l’une des balles toucha son bras dans une vive douleur. Sans doute trop concentré sur la douleur pour faire attention à ce qui se passait autour de lui, il ne remarqua qu’à peine la suite des événements et il avait presque l’impression de s’être retrouvé dans une ambulance comme par magie. C’était bien sa vaine, lui qui avait prévu de passé le reste de la soirée tranquillement à son bureau, le nez dans ses dossiers, il allait finalement la passer à l’hôpital à se faire triturer le bras parce qu’un imbécile lui avait tiré dessus. Finalement, il aurait dû rentrer chez lui plus tôt, il préférait encore sa maison vide à l’hôpital. Il était comme de nombreuses personnes, plutôt mal à l’aise dans les hôpitaux. C’était pourtant un lieu où mine de rien, il avait assisté à deux des plus beaux événements de sa vie, la naissance de ses enfants. Mais ça ne suffisait pas à lui faire aimer les hôpitaux, notamment les urgences où il avait été conduit. Il avait eu de la chance, la blessure n’était pas très profonde, la balle était entière et à en juger l’expression du médecin qui s’occupait de lui, ça n’avait pas l’air plus grave qu’une écharde dans le doigt. Celui lui, ça l’était quand même plus, il aurait préféré avoir une écharde dans le doigt plutôt qu’une balle dans l’épaule. Au moins, il se serait occupé de ça tout seul chez lui, il n’aurait pas eu besoin d’aller jusqu’à l’hôpital. Enfin, il y aurait sans doute passé des heures, seul chez lui avec une écharde dans le doigt. C’était le genre de petit incident dont Slaine avait plutôt l’habitude de s’occuper. Il n’était pas particulièrement sensible à la douleur mais elle était probablement plus douce et minutieuse que lui. Depuis qu’elle était partie, il y avait beaucoup de choses qu’il n’arrivait pas à maitrisé, comme ce maudit lave-vaisselle qui semblait être programmé pour n’en faire qu’à ça tête. Elle lui avait toujours dit qu’il suffisait d’appuyer sur le bouton et bizarrement quand lui il appuyait sur le bouton, ça ne marchait pas. Cet engin devait très certainement lui en vouloir, comme à peu près tous les objets technologiques d’ailleurs. Enfin, il apprendrait bien à se débrouiller seul un jour, à quarante cinq ans, il en était grand temps. Il n’y avait pas que pour le lave-vaisselle ou les échardes que Slaine lui manquait. Elle avait été essentielle à sa vie pendant toutes les années qu’ils avaient passées ensemble et s’il n’avait opposé aucune résistance au moment de signer les papiers du divorce, ce n’était pas pour autant qu’il regrettait amèrement que les choses se soient déroulées ainsi. Il l’aimait encore, au point qu’il n’avait pas retiré son alliance, ce que elle, elle avait dû faire rapidement à en juger la façon dont elle avançait dans sa vie. Elle était déjà en couple avec quelqu’un d’autre, là où lui il devait encore probablement espérer qu’elle revienne un jour vers lui. C’était stupide, probablement impossible, mais il n’était pas prêt à aller de l’avant. Vu à quoi ressemblaient ses histoires d’amour, c’était peut-être mieux de ne pas aller de l’avant. Sa première femme était morte et la seconde avait demandé le divorce, il était peut-être préférable pour lui de rester célibataire, il n’avait pas envie de voir comment pourrait se terminer son troisième mariage.

Il avait fini par oublier la douleur dans son bras, certainement grâce aux effets des anesthésiants, maintenant, il n’était plus qu’en proie à une grande fatigue. L’adrénaline de l’action s’était évaporée, la douleur, très utile pour maintenir éveillé avait disparue et il n’avait plus assez de caféine dans le sang  pour tenir autant de temps qu’il l’aurait voulu sans piquer du nez. Au moins avec tout ça il s’endormirait vite une fois rentré chez lui, on lui dirait certainement de ne pas venir travailler le lendemain, pourtant, il y avait de fortes chance pour qu’il y aille quand même. Non, il n’était vraiment pas du genre à écouter ce qu’on lui disait, au contraire, il était particulièrement doué pour n’en faire qu’à sa tête et ça finirait vraiment par lui jouer des mauvais tours. Il devait bien en avoir conscience, quelque part au fond de sa cervelle d’entêté, mais il n’y faisait pas attention, préférait de loin faire les choses comme il les entendait. Le médecin qui s’occupait de lui devait déjà lui avoir donné des tonnes d’indications auxquelles il n’avait répondu que par des vagues hm, laissant supposer qu’il approuvé alors qu’en réalité il n’écoutait même pas ce qu’on lui disait. Le médecin en question pouvait même se mettre à parler chinois qu’il ne le remarquerait même pas. Il était de toute façon à moitié en train de s’endormir. Pourtant, il eu un regain d’énergie quand au loin il vit se dessiner la familière silhouette de Slaine. Il hésitait, pas sûr qu’il soit vraiment réveillé ou qu’il soit totalement en train de rêver. Pourtant, une légère douleur à son épaule suggéra qu’il était bien réveillé. A en juger le bruit métallique à côté de lui, au moins, il n’avait plus de balle dans l’épaule. Maintenant il pouvait bien suturer la plaie et le laisser partir et le plus vite serait le mieux. Il fronça légèrement les sourcils face à cette Slaine qui venait vers lui. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien faire là ? Et soudainement, comme une illumination dans sa tête, Lachlan se rappela qu’elle était toujours enregistrée comme étant la personne à joindre en cas d’urgences. Il allait probablement falloir qu’il fasse changer ça, ils n’étaient plus mariés, elle avait probablement mieux à faire que de venir jusqu’aux urgences pour lui – même quand ils étaient encore mariés d’ailleurs, elle devait avoir mieux à faire que de se déplacer pour le rejoindre aux urgences. Il esquissa un léger sourire désolé quand elle fut arrivée en face de lui. « Je suis désolé, j’ai oublié de faire changer la personne à contacter en cas d’urgences. » Il ne savait pas quelle heure il était mais il avait quitté le poste de police dans les alentours de vingt-deux heures alors il devait être vraiment tard. Trop tard pour réveiller les gens et leur dire de venir aux urgences. En plus qu’est-ce qu’on lui avait dit ? Qu’il s’était fait tiré dessus, le genre d’information assez vague pour qu’elle puisse imaginer tout et n’importe quoi. « Je suis vraiment désolé, en plus c’est rien du tout, tout va bien. » Il s’était pris une balle dans l’épaule, logiquement tout n’allait pas bien, il était quand même blessé, enfin, ça aurait pu être pire et il pouvait facilement imaginer qu’elle ait pu imaginer bien pire avec ce qu’on avait pu lui dire. Les hôpitaux étaient doués pour ça, à croire qu’ils cherchaient à faire en sorte d’inquiéter les proches de tous leurs patients. Elle n’avait pas à s’inquiéter, tout allait bien et s’il avait su, il leur aurait explicitement demandé de ne surtout pas l’appeler. Peut-être qu’ils lui avaient demandé s’il voulait qu’il l’appelle et qu’il avait répondu un vague hm, comme il l’avait fait à tout ce qu’on lui avait dit depuis qu’il était arrivé aux urgences. Finalement, répondre à la va vie sans faire attention à ce qu’on nous dit, c’était vraiment une très mauvaise idée, une chose qu’il pouvait rajouter à sa liste de choses à ne pas recommencer, au moins comme ça la prochaine fois – il n’espérait pas qu’il y ait de prochaine fois – elle n’aurait pas besoin de se déplacer pour des broutilles. Ni elle, ni personne d’autre. « Tu n’as pas appelé Aspen au moins ? » Elle aurait très bien pu le faire pour la prévenir que son père s’était fait tiré dessus et il préférait autant évité qu’elle apprenne les chose comme ça, la jeune femme était plutôt douée pour tout dramatisée et il n’avait pas envie de l’inquiéter pour rien.
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