remember the crash & the past (richard)

♦ date d'arrivée

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richard&chanel
REMEMBER THE CRASH AND THE PAST

feeling my way through the darkness guided by a beating heart i can't tell where the journey will end but i know where to start

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Dans un élan d’impulsivité, Chanel s’était dit, pourquoi pas une manuelle ? à Londres elle avait obtenu son permis de conduire sans difficulté mais n’avait jamais vraiment conduit, ou alors c’était une automatique, un taxi ou un chauffeur. Une vraie princesse. « Aïe, p***** de vitesses de m**** je vous em***** ! Aïe ! » sa tête n’arrêtait pas de se cogner contre l’appui-tête en cuir de sa ‘superbe nouvelle voiture’. Elle l’avait depuis deux jours mais c’était la première fois qu’elle la conduisait, sans grand succès. Et puis, elle s'était perdue dans sa nouvelle ville ! ce qui était sur, c’est qu’elle allait prendre un taxi en rentrant. Et puis, cette chaleur, sa veste en cuir commençait à lui tenir bien trop chaud, heureusement ses lunettes de soleil rattrapaient le coup. Au moins comme ça, elle avait un peu moins l’air de la pauvre petite londonienne qui s’achète une voiture de luxe sans savoir la conduire… « Et on peut s’arrêter nulle part dans ce pays de malheur ! » la colère commençait à lui monter à la tête, et avec la chaleur qu’il faisait cet après-midi, ce n’était pas beau à voir. Il fallait qu’elle s’arrête, immédiatement, sans plus tarder. Qu’elle prenne un taxi, qu’elle aille boire un verre, qu’elle fume une clope… il fallait qu’elle se détente cinq minutes. C’est alors qu’en voulant ralentir, la voiture accéléra d’un coup. Et au mauvais moment: il y avait un feu, rouge, évidemment. Elle fonça dans le cul de la voiture d’en face, un bruit de féraille se fit entendre et à ce moment précis, Chanel sut qu’elle était mal barrée. Non seulement, elle était énervée, mais en plus de ça elle venait sans doute d’abîmer la voiture d’un(e) inconnu(e) et la sienne. Elle voyait déjà les semaines de réparation s’accumuler, le tarif exorbitant pour le soin de sa nouvelle petite cabriolet fétiche, elle aurait versé quelques larmes si elle n’était pas aussi énervée. Qui plus est, le gars qui était en face (elle reconnut un bras masculin sortir de la voiture ‘crashée’) n’avait pas l’air de vouloir sortir de sa voiture ce qui avait le don de la mettre encore plus en rogne. S’il voulait arranger les choses (tout comme elle) pourquoi ne sortait-il pas son cul de sa voiture ? Chanel mit ses warnings et sortit de la voiture pour rencontrer sa… victime. Arrivée à la portière, elle engagea immédiatement la conversation. Et pas forcément avec politesse. « Tu peux pas bouger ton cul de ta caisse qu’on règle ça ? » au moment où il la regarda elle eut un choc. Ça ne pouvait pas être lui. Heureusement que ses lunettes cachaient ses yeux, ses yeux avaient toujours reflété ce qu’elle pensait, et là elle était choquée. Le rythme de son coeur s’accéléra, elle avait l’impression de voir un fantôme. Elle décida alors de faire comme si elle ne l’avait pas reconnu même si il était évident qu’ils allaient devoir discuter un petit moment après cet accident. Et qu’un moment ou un autre, ils ne pourraient plus faire comme s’ils ne se connaissaient pas.

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Chanel Vanderberg & Richard Montgomery

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« Il fait trop chaud pour que je reste à l'intérieur. Je sors quelques heures. » avais-je dis à Imogen qui travaillé sur un article pour le boulot. Il n'y avais pas eu de « je t'aime » c'était comme ça entre nous deux et ça depuis le début de notre pseudo couple. De mon côté je ne travaillais pas aujourd'hui et c'était donc l'occasion de sortir autre part que dans les jardins des autres et voir des plantes toute la journée. Ça n'avait jamais été ma grande passion, mais mon rêve d'une carrière sportive s'était envolé il y a bien des années déjà, j'avais grandi dans un monde agricole et même si ce n'était pas la même j'avais quand même eu des basses depuis le début. Il faisait chaud, beau, il était aux alentours de quinze heure ... peut-être je n'avais pas de montre sur moi, je l'avais certainement oublié chez moi. La chaleur était réellement étouffante, mais après tout ce n'était pas tout le temps que l'on pouvait profiter d'un temps pareil, surtout à cette saison de l'année, alors on avait pas trop à ce plaindre, enfin c'était mon point de vue. J'avais bien l'intention de me détendre j'en avais besoin et j'avais prévu d'aller me promener à la plage, je n'avais pas souvent l'occasion d'y aller même si j'adoré cet endroit, j'adoré marcher pendant des heures regardant en même temps les vagues, c'était l'endroit adéquate pour une journée comme celle-ci, même si je savais très bien qu'il y aurait surement beaucoup de monde, et que ça finirait surement par m’énerver au final autant dire que je n'étais pas vraiment patient non plus alors ça n’arranger pas vraiment les choses. Mais peu importe j'avais envie de sentir l'air marin qui serait peut-être un peu rafraîchissant, l'eau et le sable sur mes pieds au moins quelques temps. J'avais donc prit ma voiture, ce n'était pas le grand luxe loin de là c'était sur, elle était pratiquement bonne pour la casse, mais elle roulait encore, c’était déjà ça, et puis avec un bon coup de peinture elle avait pas quand même une si mauvaise gueule. Mais fallait bien que je le dise, j'avais pas vraiment de quoi m'acheter une belle voiture avec mon boulot merdique, j'avais à peine de quoi vivre donc c'était déjà pas mal, et puis après tout j'avais jamais été habitué aux décapotables etc. Alors on pouvait pas dire que sa me manqué terriblement. Mais c'était sur qu'un jour ou l'autre elle finirait pas ne plus démarrer, aucune machine ne pouvait être éternelle. J'étais complètement à l'opposé de ma destination et il y avait pas mal de kilomètres à faire, j'étais réellement impatient de pouvoir quitter au plus vite cette carcasse pour pouvoir respirer un peu, car cela faisait déjà un bon quart d'heure, que j'étouffais, malgré les fenêtres grandes ouvertes, et non en effet je n'avais pas l'air climatisé, dommage pour moi, elle me celle là pour le coup. « Avance putain ! Tu vois pas que t'as caisse gène tout le monde » avais-je dis agacé par un un connard devant moi qui même quand il n'y avait personne devant lui n'avançait pratiquement pas, ce n'était pas forcément la joie. « J'y serais pas avant demain à se rythme là. Putai* quelle merd* » Je finis par arriver à un feu rouge quand une voiture derrière moi finie par me percuter ... ils avaient quelque chose contre moi tous ou quoi ? J'attendais que celle ou celui de la voiture en tord se manifeste, j'ai attendu au moins trois bonnes minutes avant qu'une jeune femme, agressive se présente à moi. « Tu peux pas bouger ton cul de ta caisse qu’on règle ça ? » D'accord ... et bien elle c'était pas une rigolote. « Déjà tu seras mignonne si tu me parles sur un autre ton, je suis pas ton chien ok ! » J'avais pas forcément envie d'être très agressif avec une femme, mais fallait pas non plus m'agresser de la sorte des le départ. Et bizarrement sous ses grands aires elle me rappelait quelqu'un que je connaissais très bien, et pourtant je n'arrivais pas à me souvenir.

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La chaleur, la colère, l’anxiété commençait à faire dégouliner un peu de sueur le long de son corps. Heureusement qu’elle avait mis un short pour faire respirer tout ça. Alors qu’on venait de lui répondre sur un ton qu’elle n’appréciait guère, elle tourna la tête pour profiter d’une brise de vent qui venait de souffler. La mâchoire serrée, elle inspira profondément pour essayer de ne pas piquer une crise comme elle en était capable. Et puis les questions continuaient à se bousculer dans sa tête. Cette voix, c’était la sienne. Chanel en était presque sure. Respire, respire. Elle n’arrêtait pas de se donner des ordres. Elle connaissait son tempérament, elle savait qu’elle pouvait s’emporter à n’importe quel moment. Même quand elle croisait des gars qui n’étaient pas Richard, elle hurlait à tout bout de champ. Bon, ça va que l’alcool l’aidait mais jamais elle ne s’était dit qu’elle le reverrait. Bon, après tout ce n’était peut-être que le fruit de son imagination et la chaleur n’arrangeait pas les choses. C’était peut être un homme comme les autres, tout simplement, roulant dans une caisse peu virile. Elle prit la décision de tout faire pour cacher son visage, elle avait déjà assez honte comme ça de ne pas savoir conduire un manuelle, s’il l’avait vu arriver… et puis elle préférait que cette histoire soit réglée le plus rapidement possible. Elle avait des lampes à acheter pour sa villa. En se décalant sur la droite pour le laisser sortir, elle ajouta calmement: « Allez c’est bon je veux régler ça vite fait, tu veux combien pour les réparations ? » Au moins c’était clair, elle lui filait le fric, il pouvait se barrer, elle aussi. Chanel se dirigea vers le derrière de la voiture pour évaluer les dégâts. En soupirant, elle se dit qu’elle n’y connaissait absolument rien et qu’il avait plutôt intérêt à se ramener et lui annoncer vite la couleur. « J’y connais rien alors, dis moi ton prix, j’ai des choses à faire j’ai pas le temps pour ce genre de choses… » et là, alors qu’il s’avança vers elle. Elle sut, c’était lui. Devait-elle en être sûre ? Il parla mais elle n’entendit pas un mot de ce qu’il avança. Elle posa ses lunettes sur la tête, laissant transparaitre ses yeux à la fois émus et étonnés. « Richard, c’est toi ? » c’était sorti tout seul, il fallait qu’elle sache.

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Chanel Vanderberg & Richard Montgomery

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J'étais encore dans la voiture, j'avais envie de sortir tout simplement parce que je voulais la paix, j'avais envie d'allé à cette putain de plage, pour me détendre ... et cette fille m'avait bousiller ma voiture ... oui tout allé bien. J'avais pas envie de céder à la colère, je ne pouvais pas, fallait que je reste calme même si c'était difficile avec cette chaleur, qui arrivait tout droit au cerveau. Je détestais le ton que cette jeune femme pouvait employer en ma présence, nous étions tous les deux énervé c'était certains après tout ce n'était pas une partie de plaisir tout ça, mais pouvait quand même avoir un minimum de respect après tout ce n'était pas moi qui lui avait foncé dessus, c'était elle, et ma voiture en avait subit les conséquences. « Allez c’est bon je veux régler ça vite fait, tu veux combien pour les réparations ? » Elle était réellement incroyable, elle manquait pas de courage. Elle s'était alors dirigée vers le derrière de ma voiture ... pour voir ce qu'elle avait fait. Je l'avais suivi, et c'était pas très beau à voir. « J’y connais rien alors, dis moi ton prix, j’ai des choses à faire j’ai pas le temps pour ce genre de choses… » Oui c'était certains, elle avait d'autre chose à faire ... mais moi aussi j'avais d'autre chose à faire, elle était loin d'être le centre d'une monde. « Ton prix ... je préférerais faire un constat plutôt, régler les choses à l'amiable tu vois. Mais peut-être que de la ou tu viens ça existe pas, c'est ça ?! Je veux pas plus oser le son de ma voix, alors on va remplir les papiers et après tout ira bien, point barre. » Bizarrement elle ne semblait pas m'écouter, elle me regardait, je ne savais pas ce qu'elle avait, jusqu'à temps qu'elle remonte ses lunettes pour les mettre sur sa tête. « Richard, c’est toi ? » Ça paraissait évident maintenant, c'était elle, je savais très bien que ce visage je le connaissais, même trop bien. Cependant elle avait changé ... après tout cela faisait plus de dix ans que je l'avais quitté, et elle n'était alors qu'une adolescente innocente, elle avait bien changé, tout d'abord de couleur de cheveux cela me choqué et pourtant j'avais encore ce surnom encré en moi. « Boucle d'or ... Chanel, mais qu'est-ce que tu fais ici ? » Je ne savais pas comment réagir, je l'avais abandonné comme un lâche à l'époque et je ne lui ai jamais plus parlé avant. Elle ne ressemblait plus à cette jeune fille que j'avais laissé, il y a dix ans de cela.

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Et voilà. Le moment qu’elle avait redouté jusqu’aujourd’hui. Pour tout dire, Chanel n’avait jamais imaginé le revoir après les années qu’elle avait passées à se faire du mal, à pleurer l’absence de son frère. Il lui avait fallu des années pour l’oublier, le mettre dans une boite au plus profond d’elle-même et l’effacer à fout jamais. Pourquoi fallait-il qu’il fasse ressurgir cette période alors qu’elle venait tout juste de tourner la page avec son mari ? San Francisco était pour elle un nouveau départ, une nouvelle vie, sans son passé, ses souffrances, ses peines. A croire qu’il était inévitable qu’elle change, qu’elle connaisse le bonheur comme celui qui l’avait habité jusqu’à ses quinze ans. Mais il faut grandir. Ça c’est inévitable. Le passé finit toujours par nous rattraper, elle qui avait abandonné cette idée… tout ça avait décidé de revenir à pas de géant. Mais leur face à face commençait à lui faire peur. Elle avait du mal à respirer et sentait que si elle ne se contrôlait plus, les larmes allaient monter. Chanel voulait montrer à Richard qu’elle n’était plus cette petite fille sans défenses, qu’elle avait réussi à continuer à vivre sans lui, que son absence n’avait eu aucun impact sur sa vie, ou alors un impact positif. Même si c’était totalement faux. La colère faisait surface à nouveau, il fallait qu’elle se contrôle. Elle ne devait montrer aucun signe de faiblesse, sinon c’en était fini du combat de sa vie. Mais au moment où Chanel canalisait son énergie pour que sa haine la protège de la tristesse et de sa peine, il l’appela Boucle d’or. Le prénom de son enfance. Ses mots la ramena vingt ans en arrière, elle entendait son rire, elle voyait ses cheveux lui gâcher la vie parce qu’elle courait à vive allure pour que Richard ne puisse pas l’attraper. Un sourire à peine perceptible s’installa sur ses lèvres un court instant qui fut remplacé par un brin d'arrogance. « Parce que tu te souviens de mon prénom ? » un rire s’envola, un rire moqueur. « Incroyable, je pensais pas que tu avais une si bonne mémoire ! ça m’épate, vraiment. » elle marqua une pause en lâchant un soupire et reprit d’un air plus que contrarié, « mais y a plus de Boucle d’or, c’est fini tout ça ! t’as tout gâché, tu n’existes plus pour moi, je veux plus te voir ici. Je te préviens la prochaine fois que tu me croises, baisse les yeux et barre-toi, j’en ai rien à foutre de ta vie ! ». Chanel se dirigea vers sa voiture, d’un pas théâtral. Elle voulait s’enfuir, aller acheter ses lampes et oublier ce qui venait de se produire et surtout qui elle venait de rencontrer sur un des routes de San Francisco. Elle s’installa au volant de sa voiture, voulut démarrer tranquillement pour partir mais au lieu de ça elle accéléra brusquement une nouvelle fois dans la voiture de Richard. Elle coupa le contact et sortit à nouveau de sa voiture en se dirigeant vers Richard d’un pas déterminé, et… énervé. « Et cette merde de voiture ! elle me pourrit la vie, et toi tu me pourris la vie, même ici à San Francisco, je t’em***de Richard t’entends ça ?!! » elle le bouscula de ses petits bras alors qu’elle sentait les larmes monter. Elle venait d’abîmer sa voiture encore une fois, celle de Richard et elle n’arrivait manifestement pas à se détendre, à prendre la décision de remplir ces papiers pour qu’ils oublient ça et continuent leur vie tranquillement. Mais au fond d’elle, cette haine devait s’extérioriser, ne serait-ce qu’un instant.

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Chanel Vanderberg & Richard Montgomery

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Cela faisait tellement d'années que je ne l'avais pas vu, c'était presque un rêve tout ça, c'était tellement sordide, je n'avais jamais imaginé ça, se revoir dans des circonstances aussi merdiques, c'était pas vraiment ce d'on j'avais rêvé pour la revoir. J'aurais préféré que ses retrouvailles se passent différemment, et que ça se passe mieux aussi à vrai dire. Mais ceci n'était pas possible après tout elle avait raison, je l'avais quitté comme ça sans rien dire tout simplement à cause d'un chagrin d'amour, le seul d'ailleurs que j'ai jamais connu, je n'avais pas supporté qu'elle puisse me voir dans cet état la, j'avais été pitoyable pas seulement avec elle, mais aussi avec moi même ... j'avais été lâche, trop lâche, pour affronté la réalité, à l'époque j'avais besoin d'aide et je n'avais pas voulu de l'aide de ma sœur, qui pourtant avait toujours été prête à tout pour que je trouve le bonheur. Je l'avais abandonné, et je m'en voudrais toute ma vie pour ce que j'ai fait, elle comptait sur moi, et je l'ai quitté, j'ai quitté ma famille, j'ai rayé ma vie d'une seule traite, ce qui n'avait pourtant pas été facile. J'avais eu envie de changer de vie, d'oublier ou du moins essayer celle que je n'avais jamais pu oublié pendant tout ce temps, celle que ma sœur avait toujours détesté, et j'avais tout laissé derrière moi, même les gens qui m'aimaient et je j'aimais moi aussi et j'ai fait comme si j'avais tout oublié mais après tout ce n'était pas totalement possible, même ma propre sœur avait semblé disparaître, elle avait toujours été la femme de ma vie en quelque sorte, et j'avais essayé de la rayer elle aussi. Je me sentais horriblement coupable pour tout le mal que j'avais pu lui faire, je l'avais fait souffrir et j'avais été inhumain d'avoir pu faire ça, je n'était pas un frère digne de ce non, j'avais été pitoyable. « Parce que tu te souviens de mon prénom ? » Elle avait rit avec de l'arrogance dans son attitude, elle avait bien changé, elle était très loin de cette petite fille blonde de mon passé, celle qui m'aimait encore comme une sœur peut aimé son héro, son frère, son prince. « Incroyable, je pensais pas que tu avais une si bonne mémoire ! ça m’épate, vraiment. » Elle avait raison elle m'en m'était pleins la tête, j'avais pas d'autre choix que d’encaisser, de toute manière je pouvais rien faire d'autre. « T'as fini de dire des conneries ? » avais-je un peu obligé de réagir un minimum tout de même. Je méritais ce rejet de sa part c'était certains, j'étais d'accord avec ça, même si ça faisait horriblement mal, d'entendre tout ça. Même si je ne lui avais pas donné signe de vie, elle n'avait jamais cessé d'être ma petite sœur, et elle le sera toujours car on partagé le même sang, le même amour qui n'était plus très réciproque à présent. « Je sais que je t'ai fait du mal Chanel et je te dirais jamais assez pardon pour le mal que j'ai pu te faire, je sais que je ne sais que je ne suis plus digne d'être ton frère. Tu peux m'en vouloir autant que tu veux mais ne me dis pas que je n'existe plus pour toi, c'est faux j'en suis certains. Je suis heureux que tu sois réapparue dans ma vie, je vais pas te mentir. » Sans me regarder, elle s'était dirigée vers sa voiture et elle s'était installé dans sa voiture pour essayé de partir d'ici, fuir comme je l'avais fait plus tôt, saut qu'encore une fois elle avait encore plus bousillé les deux voitures en fonçant une fois de plus dans la mienne. Elle s'était alors dirigée vers moi pour m'insulter et la voiture aussi, c'était pas étonnant, puis elle me bouscula légèrement, elle avait envie de me faire mal, c'était ce que je lui avais fait et c'était normal qu'elle veuille faire pareil aujourd'hui. Elle était en colère, et tout ça c'était à cause de moi, et je me haïssais pour ça, autant que je pouvais me haïr. Je restais calme malgré tout, la regardant fixement ne savant pas quoi faire d'autre, puis se décider à prendre la parole, pour sortir des conneries comme d'habitude, c'était mon habitude avec elle. « Je te demande pardon Chanel, même si je le mérite pas je le sais. » Je savais pas quoi dire d'autre, c'était assez douloureux comme ça pour elle, alors je préférais en dire le moins possible, c'était préférable.

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