Il était près de sept heures du matin, je m'étais levé très tôt, comme tous les matins, c'était mon habitude depuis des années. Je commençais à neuf heure aujourd'hui, et je n'avais que deux heures devant moi, c'était suffisant, mais c'était le temps idéal, il ne me fallait pas plus pas moins pour que puisse faire tranquillement tout ce que j'avais à faire. J'avais l'habitude, de courir très tôt comme ça, il n'y avait pratiquement personne à cette heure la, et c'était reposant de courir sans bruit, c'était comme si le parc était à nous dans ses moments la. Il fallait que je me mette en forme avant d'aller travailler, histoire aussi de bien me réveiller, et c'était l'idée de faire un jogging le matin comme ça dans le parc au nord de la ville. Je m'étais habillé rapidement, mettant un sweat bleue et un jogging gris. J'avais ensuite prit la voiture pour me dirigeais rapidement au parc. Il fallait que je me dépêche, j'avais déjà réfléchit au parcours que j'allais faire, certes il était long mais largement faisable durant le lapse de temps qu'on m'accordé. Les écouteurs dans les oreilles, la musique à fond. Je me concentrais sur le rythme de ma respiration, j'avais plus de quatre kilomètres à faire sur ce parcours, il fallait que je garde le bon tempo, pour que je fasse le trajet en entier dans de bonnes conditions. Cela faisait déjà plus d'une demie heure que je courais, j'étais bien partis, les arbres m'entouraient, les oiseaux chantaient. Jusqu'à ce que je sois distrait par un chien qui avait aboyé en passant juste derrière moi, me faisant légèrement perdre l'équilibre par la même occasion et que je ne fonce dans quelqu'un un peu désorienté. Après avoir reprit mes esprits, je me concentrais sur la personne que j'avais malencontreusement bousculé pour l'aider. Jusqu'à temps que je me rende compte de qui c'était ... non ce n'était pas possible pas elle ? Elle n'avait pas changer depuis toutes ses années toujours aussi belle. Je ne savais pas quoi dire, c'était tellement iréel, j'avais l'impression que c'était un rêve, comment pouvait-elle être la. Je la regardais attentivement. « Allie c'est bien toi ? Mais ... mais ... qu'est-ce que tu fais la ? C'est pas possible c'est pas toi. » J'étais sous le choc, j'avais reculé d'un pas, tous les souvenirs remontés à la surface, et ça faisait terriblement mal, ils avaient été enfouies depuis tellement longtemps, que j'avais cru qu'ils avaient disparu tout comme l'amour que je lui portais.
Sujet: Re: you've been here how long? (allie&richard) Jeu 6 Mar - 20:14
You've been here how long?
Richard & Allison ♥
Il n'était pas loin de 7h30 du matin quand la porte de l'appartement ce ferma. C'était à tout les coups Sébastien qui quittait l'appartement afin de se rendre au boulot. Quant à moi je décidais de me lever afin d'aller prendre une bonne douche. Quoi de mieux que de ce réveille sous une douche tiède. Comme tous les matins, j'avais l'habitude de me lever assez tôt afin d'aller courir. Oui c'était mon petit rituel du matin ça depuis toujours d'aussi loin que je m'en souvienne. Une fois ma douche finit je me dirigeais vers ma chambre afin d'y sortir mon jogging. Le temps ce matin était au rendez-vous alors autant s'habille légèrement. Une fois prête il ne me manquait plus qu'une chose à faire qui n'était autre que de boire un café. Oui le café et moi c'était une grande histoire d'amour, pour être de bonne humeur j'avais besoin de ma dose de caféine. Comme à son habitude Sébastien m'avait laissé un petit mot avant de partir. Ce petit mot qui me décrochait tous les matins mon premier sourire de la journée. En posant mon regard sur l'horloge de la cuisine, je remarquais que le temps passait plus vite que je l'aurais imaginé, il était déjà 8h et il fallait que je me dépêche si je ne voulais pas qu'il y est trop de monde dans le parc. Une fois avoir bu mon café je prenais soin de fermer la porte avant de rejoindre ma voiture. Le parc n'était pas très loin de chez moi et à cet heure-ci il n'y avait pas grand monde sur la route. En arrivant au parc je n'avais pas eu de mal à trouver une place de parking. C'est partie j'enfilais les écouteurs de mon iPod avant de commencer à courir. Comme je l'avais deviné un peu plus tôt très peu de monde était présent. Une bonne demi-heure après avoir commencé à courir que je me fis bousculait. D'habitude ma première réaction n'aurait été autre que de m'en prendre à la personne en face de moi, mais ce n'était pas le cas cette fois-ci. Mon coeur ne faisait qu'un bon quand mon regard se posait sur cette personne. J'avais l'impression d'avoir fait un bon de quatre ans en arrière, la personne face à moi n'était autre que Richard. Oui ce fameux Richard que mon coeur n'a jamais oublié. Il semblait tout autant surpris que moi et il n'hésitait pas à prendre la parole «Allie c'est bien toi ? Mais ... mais ... qu'est-ce que tu fais la ? C'est pas possible c'est pas toi. » Sa voix me donnais des frisons dans tout le corps. Il n'avait pas changé du tout, il était toujours cet homme qui m'avait fait craquer dès le premier regard. Tout en le regardant et avec la voix tremblante je prenais à mon tour la parole « Salut Richard... Si c'est bien moi, tu sais la Allie à qui tu n'as pas donné de nouvelles depuis quoi...bientôt quatre ans si je ne me trompe pas..» Même si mon coeur battait comme jamais de le revoir, de l'autre côté je lui en voulais et ça je comptais bien lui faire comprendre.
Allie ... ou appelé plus courament pour moi à mes yeux, le grand amour, la femme qui a prit mon cœur et la gardé pour toujours avec elle. J'avais dix-neuf ans quand je l'ai rencontré, elle dix-sept tout cela remonté à loin, tellement loin et pourtant je n'avais jamais réussi à oublier mon histoire d'amour si passionné avec elle. Nous avions tous les deux le même âge quand ceci à prit fin brutalement par une dispute plus que sordide, et le départ de ses parents et d'elle avec, j'ai essayé désespéramment de reprendre contact de la retrouver et pourtant je n'avais jamais réussi à la retrouver malgré mes nombreux efforts. Je ne savais pas trop quoi penser, je ne pensais plus jamais la revoir après tant de temps séparé l'un de l'autre. Je croyais que tout était terminé pour elle, car elle ne m'avait jamais donné signe de vie. « Salut Richard... Si c'est bien moi, tu sais la Allie à qui tu n'as pas donné de nouvelles depuis quoi...bientôt quatre ans si je ne me trompe pas.. » Quoi ? Plus de nouvelles elle plaisait c'était certains, elle se foutait de moi, ce n'était pas possible qu'elle me dise ça, j'avais tellement fait d'effort pour elle, j'avais consacré toute une année de ma vie à lui écrire de nombres lettres tous les jours en espérant désespérément une seule et unique réponse de sa part. Ou au moins une seule lettre pour me dire que tout était terminé, qu'il n'y aurait plus jamais plus rien entre nous deux, car elle ne m'aimait plus, j'avais attendu cette lettre pendant plus d'un an à me morfondre sur moi même à espérer, mais rien ... elle n'a jamais prit le temps de me répondre, à croire que je n'étais pas assez important à ses yeux pour mérité de simples mots. « Pas de nouvelle, tu plaisantes je t'ai envoyé des lettres pendant plus d'un an chaque jour, j'ai espéré pendant un an que tu me répondrais au moins une seule lettre de ta part, c'était si dur pour toi de me dire que tout était fini entre nous. Me dire ça c'était bien trop dur ? J'en avais besoin, et j'ai jamais eu ces mots de ta part, alors ne me dit pas que je ne t'ai pas donné de nouvelle parce que c'est faux, c'est toi qui ne m'en a jamais donné. » Sa me rendait carrément dingue tout simplement parce que cela faisait réapparaître de vieilles blessures du passé.
Sujet: Re: you've been here how long? (allie&richard) Ven 7 Mar - 13:26
You've been here how long?
Richard & Allison ♥
Si on m'avait dit ce matin en me levant que j'allais retrouver un amour perdu je ne l'aurais pas cru. Encore mieux si on m'avait dit qu'il habitait lui aussi à San Francisco je ne pense pas que j'aurais suivis Sébastien. Pourquoi? C'est simple je n'ai jamais pu oublier Richard malgré le fait que l'amour m'était retombé dessus sans que j'y m'y attends. Entre Richard et moi rien n'avait été simple tout était compliqué et je ne vous parle pas de nos caractère. Combien de fois on c'était pris la tête pour un rien, le bien dans les disputes c'était les réconciliations. Non on ne se faisait pas la tête très longtemps. Les seules personnes qui avaient mis un frein à notre histoire n'était autre que mes parents. Me retrouvant face à face me faisait quelque chose, je ne pouvais pas dire le contraire et comme je l'avais deviné il me répondait du tac au tac face à mon accusation. « Pas de nouvelle, tu plaisantes je t'ai envoyé des lettres pendant plus d'un an chaque jour, j'ai espéré pendant un an que tu me répondrais au moins une seule lettre de ta part, c'était si dur pour toi de me dire que tout était fini entre nous. Me dire ça c'était bien trop dur ? J'en avais besoin, et j'ai jamais eu ces mots de ta part, alors ne me dit pas que je ne t'ai pas donné de nouvelle parce que c'est faux, c'est toi qui ne m'en a jamais donné. ». C'était quoi ces histoires de lettres et comment il pouvait remettre en cause mes sentiments alors qu'il savait très bien que pendant cet été je l'avais aimé comme une folle. Nos retrouvailles était plus qu'électriques, je détestais commencé la journée dans ces conditions. En le regardant je remarquais très vite que son visage avait changé d'expression. « Wow attend je t'arrête tout de suite de quoi tu me parles? C'est quoi cette histoire de lettre, je n'ai jamais reçu de lettre en tout cas pas de ta part. Si tu me connaissais aussi bien que tu le disais, tu aurais su que jamais j'aurais pu t'écrire une lettre pour te dire que tout était fini entre nous. Pas dans ces conditions et pas après avoir dit à ton père que je t'aimais et que jamais je ne t'oublierais. Tu as sûrement dû te trompé d'adresse, je ne vois pas d'autre solution. » Je détournais mon regard quelques secondes avant de reprendre la parole. « Comment voulais-tu que je te donne de mes nouvelles, quand je suis retournée à Londres, tu n'y étais plus et ton père avait déménagé.» En y réfléchissant bien il y avait bien une personne qui aurait pu intercepté les lettres mais pour le moment je ne préférais pas y croire. .
Je n'aimais pas du tout que l'on se foute de moi, en même temps c'était logique, qui aimait ça ? personne surement à par les idiots peut-être. Et c'était exactement ce que faisait Allie ... Allison en ce moment, elle se foutait de moi ouvertement. Mais malgré toute la douleur qu'elle m'avait et qu'elle me faisait aujourd'hui encore, je n'avais jamais cessé de l'aimer désespérant, pratiquement jusqu'à en mourir même. On pourrait appellé ça un amour destructeur, moi je dirais plutôt infini car oui, à part elle je n'avais jamais plus aimé personne et cela depuis mes dix-neuf ans. Je n'osais toujours pas y croire elle était ici, devant moi .. j'avais eu l'impression de l'attendre pendant des siècles et elle était apparue ce matin précis, à cette heure précise alors que j'étais la en train de faire mon footing. Si j'étais arrivé un peu plus tard, ou même un peu plus tôt à cet endroit et que ce chien n'avait pas aboyé peut-être que l'on ne se serait jamais croisé, n'y même reconnu en courant ... peut-être que ça aurait été mieux comme ça d'un côté, ne plus jamais se revoir, et vivre avec les seuls souvenir que nous avions. « Non Allison je ne me suis pas trompé d'adresse. Tu les as jamais reçu t'es sur ? T'imagine même pas comment ça m'a fait mal, c'est bien pour ça que j'ai voulu reprendre contact avec toi parce que tu es allée voir mon père ! » Pour pouvoir revivre convenable, espérer vivre une vie à peu près normal et essayer d'aimer quelqu'un d'autre qui ne m'abandonnerait pas, j'avais toujours voulu ça, mais à cause d'elle je n'avais jamais pu le vivre, ce pseudo bonheur d'on je devais avoir le droit. « J'ai quitté ma famille à cause de toi ! Je les ai quitté parce que je supportais plus le regard de ma sœur qui savait plus quoi faire pour me rendre heureux. J'ai tout laissé derrière moi, parce que tu m'as fait trop de mal, et recommencer tout à zéro me semblait la meilleure chose à faire ... alors je n'étais pas au courant qu'ils avaient déménagé. » Ce n'était pas si simple d'expulser toute cette rage qui était en moi, surtout devant elle.
Sujet: Re: you've been here how long? (allie&richard) Ven 7 Mar - 19:05
You've been here how long?
Richard & Allison ♥
De l'amour à la haine il n'y avait qu'un pas à franchir. C'était l'histoire de notre relation, j'avais vécu avec lui le plus bel été de ma vie et à la fois le plus dur été. J'avais dix-sept ans lors de notre rencontre à Londres. Richard était mon opposé et pourtant comme on le dit si bien les opposées s'attirent comme des aimants. C'était sans doute son côté bad-boy qui m'avait séduit sans oublier le culot qu'il avait eu ce jour-là. On n'était pas fait pour être ensemble et pourtant le coeur à ces raisons que la raison ignore c'est bien connu. Avec lui j'avais connu les montagnes russes, on c'était aimé un jour et détesté le lendemain et ainsi de suite jusqu'à mon départ précipité. Je ne pensais pas retomber un jour sur Richard, encore moins dans un parc pourtant le destin en avait décidé autrement. Même s'il n'avait pas changé, son regard lui devenait plus dur au fil des minutes. Oui j'aurais dû rester coucher ce matin, pourquoi il avait fallu que je débarque dans ce parc. J'aurais dû m'en douter qu'en lançant les hostilités il n'allait pas se laisser bien au contraire il n'avait pas sa langue dans la poche et ne mâchait pas ses mots. « Non Allison je ne me suis pas trompé d'adresse. Tu les as jamais reçu t'es sur ? T'imagine même pas comment ça m'a fait mal, c'est bien pour ça que j'ai voulu reprendre contact avec toi parce que tu es allée voir mon père ! » Allison... c'était rare de sa bouche d'entendre mon prénom, il avait toujours eu l'habitude de m'appeler par mon surnom, ce surnom qu'il m'avait donné des nos retrouvailles « Tu sais quoi Richard pense ce que tu veux, puisque je te dis que je n'ai eu aucune lettre, tu ne veux pas me croire c'est ton droit» Ça ne servait à rien d'essayer de le convaincre vu qu'il semblait s'être mis en tête que je lui mentais. Pourtant, au fond de lui il devait savoir que je ne lui aurais jamais menti surtout sur un sujet comme cela. « J'ai quitté ma famille à cause de toi ! Je les ai quitté parce que je supportais plus le regard de ma sœur qui savait plus quoi faire pour me rendre heureux. J'ai tout laissé derrière moi, parce que tu m'as fait trop de mal, et recommencer tout à zéro me semblait la meilleure chose à faire ... alors je n'étais pas au courant qu'ils avaient déménagé. » Il cherchait quoi en me disant cela, à me faire du mal? Il avait gagné c'était le cas de le dire, ses paroles me blessaient en plein coeur et pourtant il n'avait pas été le seul à avoir souffert après notre été et cela je comptais bien moi le lui dire. « Dites -moi que c'est une blague, ne me remets pas tout sur le dos. Tu n'es pas le seul à avoir souffert dans cette histoire. Ce n'était pas ma décision de partir du jour au lendemain. Tu crois que je n'ai pas eu le coeur brisé pendant des mois et des mois après notre "séparation " détrompe toi j'ai eu autant de mal à essayer de me reconstruire que toi. Mais si tu veux te servir de moi comme punching ball va y se t'en prie si ça peut te permettre de te sentir mieux après. » .
C'était très douloureux de réouvrir comme cela les blessures du passé surtout aussi violament et d'une manière aussi minable que celle-ci, elles n'avaient jamais été refermées entièrement comme en sommeil depuis des années et des années déjà. C'était réapparue comme ça ... sans prier gare, sans prévenir, et à l'intérieur c'était comme si tout s'était déchirer d'un seul coup, j'étais en ébullition, tout brûlé, tout se consumé ... et c'était tellement douloureux dans un sens mais aussi en quelque sorte libérateur, j'avais l'impression que tout se purger, il fallait que ça se fasse, c'était inévitable. Je me demandais toujours comment elle était arrivée ici, pourquoi San Francisco et pas une autre ville ? Pourquoi c'était tombé sur moi ? Pourquoi aujourd'hui ? J'avais plus envie de renouer avec ce passé aussi douloureux à mes yeux, je voulais que sa s'arrête à tout prix ... c'était fini pour moi, je voulais plus de tout ça, je voulais juste tourner la page une bonne fois pour toute, mais c'était surement trop demander. J'en avais marre de tout ça et une fois de plus sa me retomber dessus comme par magie ... fallait que ça s'arrête, mais malheureusement c'était pas aussi simple. « Alors c'est qui qui les a eu ses putain de lettre hein ? Dit moi ? C'est dieu qui les a intercepté et il s'est dit tient si je les emmerdais un petit peu pour tout briser, parce qu'il a réussi on dirait, il a tout brisé entre nous. C'est clair ... » J'étais en rage contre elle ... tout simplement parce qu'elle n'avait jamais fait des efforts pour notre couple tandis que moi j'avais consacré une partie de ma vie pour elle. « Sa me saute pas au yeux la à vrai dire que t'as toujours souffert pour moi, je t'aimais comme un fou Allison, j'aurais été prêt à tout pour toi, tu entends tout, t'aurais du te battre encore plus pour nous deux et au lieu de ça t'as obéis sans broncher à tes parents ... t'aurais du réagir bien plus tôt ... ça fait plus de dix ans ... et maintenant sa me semble si loin. » J'étais complètement pommé, ne savant pas trop quoi dire, n'y même quoi faire ... ça faisait tellement longtemps nous deux. Que sa me semblé complètement terminé.
Sujet: Re: you've been here how long? (allie&richard) Sam 8 Mar - 14:49
You've been here how long?
Richard & Allison ♥
« Alors c'est qui qui les a eu ses putain de lettre hein ? Dit moi ? C'est dieu qui les a intercepté et il s'est dit tient si je les emmerdais un petit peu pour tout briser, parce qu'il a réussi on dirait, il a tout brisé entre nous. C'est clair ... » Richard semblait vouloir tout me mettre sur le dos, pourtant c'était trop facile, il ne devrait pas oublier qu'on était deux dans cette histoire. Ces fameuses lettre je n'en ai jamais vu la couleur bien au contraire. Il y avait bien une personne qui aurait pu intercepté, mais pour le moment je préfère me défendre comme je pouvais face à un homme que j'avais aimé auparavant et qui ne semblait plus être le même que j'avais connu. "Puis ce que je te dis que je n'en sais rien du tout d'ailleurs il ne vaudrait mieux pas que ce ne soit pas la personne à qui je pense qui soit derrière tout cela. "Mes réponses ne semblait pas lui convenir. Le passé semblait loin à présent, on avait grandi séparément. Pourtant le destin avait décidé aujourd'hui de nous mettre en face en face. Tout ces non-dit et cette souffrance de notre séparation semblait l'avoir un peu plus marqué que moi. Tout en me regardant Richard continuait à appuyer sur des points sensibles qui n'était autre que ma famille et mes sentiments envers lui. « Sa me saute pas au yeux la à vrai dire que t'as toujours souffert pour moi, je t'aimais comme un fou Allison, j'aurais été prêt à tout pour toi, tu entends tout, t'aurais du te battre encore plus pour nous deux et au lieu de ça t'as obéis sans broncher à tes parents ... t'aurais du réagir bien plus tôt ... ça fait plus de dix ans ... et maintenant sa me semble si loin. » Avait t-'il vu ma bague à l'annulaire à ma main gauche ? Pourquoi me disait t'-il que ma tristesse ne lui sautait par aux yeux. Pour ne pas compliquer encore plus la situation je prenais soin de mettre mes mains dans les poches avant de lui répondre. "Bordel tu voulais que je fasse quoi ? Que je plaque tout pour rester avec toi, je n'avais que dix-sept ans Richard, que je leur tienne tête? Je ne suis pas toi, je n'ai pas ton cran de tenir tête à mes parents et de toute façon ça n'aurait servis à rien, d'ailleurs tu étais présent la seule fois ou j'ai osé le faire. Tu veux parler de sentiment d'accord, tu ne me crois pas sincère si je t'ai dis que je t'aimais comme je n'ai jamais aimé personne ce n'est pas grave. Tu n'étais pas là pour voir dans quel état que je me trouvais pendant les mois qui on suivis l'été. En tout cas je te félicite si ton but en me disant tout cela c'était de me faire mal tu as réussi ton coup... Le mien n'a jamais été de t'en faire que ce soit par le passé ou même maintenant.. Le mieux c'est qu'on oublie qu'on c'est vu dans le parc, ça vaut mieux pour tous les deux..." Plus le temps passé et plus j'avais l'impression que j'étais sur le point de craquer devant lui. Non je ne devais pas craquer alors oui, je faisais mon possible pour éviter son regard si dur et froid en même temps.
Je pouvais paraître dur, sans scrupule devant elle, devant la femme que j'avais toujours aimé au plus profond de moi, mais en même temps elle ne m'avait jamais vu le mal qu'elle avait pu me faire pendant tout le temps de son absence de son abandon, je n'avais pas dormi pendant des jours et des jours après son départ de Londres repensant à nos souvenirs ensemble encore et encore jusqu'à en perdre la tête, jusqu'à en devenir fou et crier dans mon sommeil jusqu'à m'en arracher les cordes vocales, à repenser désespérément à notre bonheur qui aujourd'hui ne semblait plus du tout exister, disparu à jamais. Pour moi ( et peut-être seulement moi ) rien n'était terminé, c'était certains, mais après tout ce temps ce n'était plus du tout comme avant, comme oublié, et j'avais du mal à repenser à ce fameux été que nous avions passé ensemble il y a bien des années de cela à nous aimer jusqu'à en perdre la tête l'un et l'autre, jusqu'à en devenir totalement fous et à ne penser qu'à nous deux. Aujourd'hui nous étions tous les deux dans un parc, comme deux inconnus et c'était terrible de savoir que nous nous connaissions à peine désormais. « De qui tu parles au juste ? Cette personne à qui tu penses qui est-ce ? Ça serait elle qui aurait prit toutes mes lettres ? » Cette personne était la cause de la fin de notre couple, et je voulais savoir qui pouvait bien être derrière tout ça que je puisse l'étrangler de mes propres mains pour avoir causé tout mon malheur, pour avoir détruit ma vie toute entière. Je ne pouvais pas laissé ça derrière moi, ce n'était pas mon genre, et il fallait que je sache qui s'était. « Je veux pas te blesser, je veux juste que tu saches à quel point j'ai pu souffrir sans toi, je suis plus le même homme qu'il y a onze ans, je me suis endurcis malgré moi ... je suis devenu un moins que rien ... t'as mère avait bien raison, je n'étais pas digne d'aimer une femme comme toi, moi un sordide jardinier aujourd'hui, après tout je me rends compte que tu n'aurais jamais été heureuse avec moi, je ne suis pas l'homme que t'es parents attendait pour toi ! Et pourtant j'ai vu cette lueur dans tes yeux quand nous étions ensemble ... tu m'aimais n'est-ce pas, et moi aussi comme un dingue, mais à croire que cette amour même aussi puissant qu'il pouvait être ne pouvait pas survivre à la première épreuve qu'on devait traverser. » Fallait bien dire les choses comme elles était, et tout ce que je pouvais dire c'était la stricte vérité même si elle était très douloureuse à entendre.
Sujet: Re: you've been here how long? (allie&richard) Mar 11 Mar - 18:11
You've been here how long?
Richard & Allison ♥
L'amour était bien compliqué c'était bien connu. On s'aime, on se déchire et on souffre et comme le dis si bien une certaine musique "les histoires d'amour finissent mal en général". Mon histoire d'amour avec Richard c'était terminé dans la douleur et surtout après une de ces fameuses disputes qu'on en avait le secret. Oui il m'arrive souvent de me demande ce qu'on serait devenu si je n'avais pas quitté Londres du jour au lendemain, si pour une fois de ma vie j'avais tenue tête à ma mère, mais avec des si on refait le monde. Pourtant, je n'avais pas à me plaindre, j'avais tout pour être heureuse. Je suis fiancée à un homme adorable qui a su guérir mes peines et pourtant je ne l'aime pas comme lui m'aime. Il n'a pas ce petit plus qui fait qu'il fait toute la différence. Non ce n'est pas l'homme pour qui j'ai eu une pensée chaque jour depuis notre rencontre. Cet homme se trouve devant moi à nouveau et il n'hésite pas à me faire comprendre le mal que je lui ai fait par le passé. Pour ma part j'avais beau lui expliquer qu'il n'avait pas été seul dans cette situation il n'avait pas l'air de comprendre. « De qui tu parles au juste ? Cette personne à qui tu penses qui est-ce ? Ça serait elle qui aurait prit toutes mes lettres ? » Cette personne à qui je pensais n'était autre que ma mère. Ça ne m'étonnerait pas qu'elle soit derrière toute cette histoire. Ma chère mère n'as jamais aimé Richard cela depuis le début, voir sa fille heureuse n'était pas dans ces projets pendant cet été-ci. Les seules personnes qui m'avaient et qui se soutiennent toujours ne sont autre que mon frère et ma soeur. Le regardant à nouveau je ne pouvais m'empêche de lui répondre « J'ai de gros doutes sur ma mère, elle ne t'aimait pas alors oui je pense que c'est elle qui a intercepté tes lettres. Par contre, Richard tu ne t'en mêles pas, laisse-moi faire je te demande que ça. » C'était sans doute un peu trop demandé, si son caractère était tels qu'il était quand on s'est rencontré je savais très bien qu'il n'allait pas se laisser faire. Pour le moment je préférais tout simplement mené ma petite enquête et surtout prévenir mon fiancé de la présence de Richard dans la ville. « Je veux pas te blesser, je veux juste que tu saches à quel point j'ai pu souffrir sans toi, je suis plus le même homme qu'il y a onze ans, je me suis endurcis malgré moi ... je suis devenu un moins que rien ... t'as mère avait bien raison, je n'étais pas digne d'aimer une femme comme toi, moi un sordide jardinier aujourd'hui, après tout je me rends compte que tu n'aurais jamais été heureuse avec moi, je ne suis pas l'homme que t'es parents attendait pour toi ! Et pourtant j'ai vu cette lueur dans tes yeux quand nous étions ensemble ... tu m'aimais n'est-ce pas, et moi aussi comme un dingue, mais à croire que cette amour même aussi puissant qu'il pouvait être ne pouvait pas survivre à la première épreuve qu'on devait traverser. » La voix de Richard changea du tout au tout, elle redevenait la voix que j'avais la plupart du temps connu, mais ce qu'il me disait par la suite m'atteignait directement en plein coeur. Les larmes me montaient aux yeux alors que j'aurais tant voulu les retenir « Ne dis pas ça, tu n'es pas un moins que rien parce que tu es jardinier au moins tu travailles... Ce n'est pas un métier qui fait l'homme que tu es devenu aujourd'hui. Sache que tu m'as rendu heureuse ainsi qu'amoureuse pendant ses trois mois alors n'en doute pas je dois t'avouer que j'aurais préféré éviter notre dernière prise de tête. ...J'aurais sans doute dû ouvrir les yeux plus tôt sur ma mère, mais on ne peut pas revenir en arrière et je ne referais plus les mêmes erreurs..».
Accueil 
Dernières images 
Rechercher 
S'enregistrer 
Connexion 
Sujet: you've been here how long? (allie&richard) 
Jeu 6 Mar - 17:12
