il adore mettre Bambi dans tous ses états c'est son petit jeu préféré (1) ◊ il n'arrive pas à se confier sur son passé, il lui arrive cependant de parler de deux ou trois trucs sur son passé à Bambi (2) ◊ il n'imagine pas vivre sans Bambi (3) ◊ il est complètement différent lorsqu'il est dehors avec Bambi et lorsqu'il sont chez eux, dehors il se montre moqueur alors que chez eux ils se montrera adorable (4) ◊ il a du mal avec les sentiments depuis pas mal d'années pour une raison x à vous de trouver laquelle (5) ◊ c'est un ventre sur patte il peut parfaitement manger six fois dans la journée (6) ◊ il est très sportif il va à la salle de sport deux vois trois fois par semaine pendant quatre heures (7) ◊ il adore les grasses matinées (8) ◊ adore les paris sportifs (9) ◊ il a pas besoin de dormir énormément il lui arrive de se coucher à quatre heures du matin et de se lever à neuf heure. (10)

Bambi Fuchs & Pierre-Yves Schiltz

Budapest, Melbourne, Roméo et Juliette, amour, accident, culpabilité, sentiments, raisons, cœur, mort, bébé. Tant de termes qui s'embrouillent, se répètent et se mélangent dans mon esprit sans que je ne puisse y faire quelque chose. Je suis partagée entre raison et passion, entre ma tête et mon cœur. Je m'étais jurée de ne plus m'attacher à personne pour ne pas souffrir parce que s'attacher aux gens, c'est prendre le risque de les perdre un jour. Mais prendre ce risque peut aussi être la plus belle chose qui soit et je l'ai compris à me dépend. J'aimerais mettre fin à cela. Me permettre, enfin m'autoriser à ne plus culpabiliser, de pouvoir tourner la page. De pouvoir à nouveau ouvrir mon cœur et sans avoir à craindre quelconques conséquences. Je suis fatiguée de cette situation dont je n'arrive pas à me sortir depuis trois longues années. Fatiguée de devoir fuir, de devoir mettre en parenthèse et de cacher une partie douloureuse de ma vie à presque tout le monde. De tenter de rassembler les morceaux de mon cœur. Fatiguée d'aimer. Car c'est quelque chose que je ne peux plus nier à moi-même. Oui, je l'aime. Je l'aime, peut-être même trop pour mon petit cœur qui ne semble plus supporter ce trop d'émotions et qui me le fait bien comprendre en sa présence. Je soupire. Je réfléchis vraiment trop. Je jette un coup d'œil à ma montre. Il est six heures vingt, bien trop tôt en toute évidence. Je me lève de mon lit. Je sais que je n'arriverais pas à me rendormir, en tout cas pas en étant seule. Je me lève en sursaut et je m'aperçois que Pierre-Yves n'est pas là et je suis persuadée que même si on s'est disputé la veille, il avait dormi avec moi, on s'est disputés. Je marche à tâtons dans l'appartement et je l'ai vu dans la cuisine devant le frigo. Je me colle contre lui dans son dos avant de glisser ma main dans la sienne. « Qu'est-ce que tu fais Bambi ? » Je me sentais mieux là comme cela, ma main emprisonnée dans la sienne. Je ne suis plus capable de réfléchir et heureusement d'ailleurs. Je profite juste du moment présent tout en oubliant le reste. « Je n'aime pas que tu me fasses la tête et ne mens pas en me disant que c'est pas vrai parce que je te connais et quand on se dispute tu m'appelles par ton prénom. Je suis désolée d'avoir réagit comme une véritable idiote. C'est juste que j'ai eu peur, peur que tu m'oublies, que tu ne veuilles plus habiter avec moi, que tu ne veuilles plus de moi dans ta vie à cause de cette fille. » Il se retourne avant de me serrer dans ses bras puis de me porter comme un sac à patates, il savait que je détestais quand il faisait ça, je criais pour qu'il me lâche, je le suppliais, je rigolais à tel point que le voisin d'en dessous a cru bon de taper cinq ou six coups et de nous faire comprendre qu'il fallait qu'on se calme. « Maintenant, tu es pardonnée Bibou. » On est allés se recoucher, je me suis blottie contre lui pour me sentir en sécurité « En fait Bibou pour tes paroles d'avant tu n'as pas à avoir peur cela n'arrivera jamais. »