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my life sucks. big time. (maël)

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Jiordan Weatherly

« Jiordan Weatherly »
Membre ‹ my dark paradise

♦ date d'arrivée : 28/02/2014
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MessageSujet: my life sucks. big time. (maël) my life sucks. big time. (maël) Icon_minitimeMer 5 Mar - 22:14

Une semaine que la culpabilité me rongeait en engorgeant mon cœur d'une immonde colère à mon égard. Je m'en voulais tellement, je ne savais pas comment j'avais pu faire une telle chose. J'avais cette foutu impression d'être un immense gâchis, ce sentiment de culpabilité ne m'avait pas quitté de toute la semaine et mon estime de moi était au plus bas. À croire que j'étais douée qu'à blesser les gens autour de moi, j'avais eu le choix d'agir autrement, mais non, il avait fallu que j'en fasse qu'a ma tête. Je ne savais pas comment j'avais pu la trahir. C'était ma sœur, la personne dont j'étais le plus proche, celle avec qui je partageais tous sans avoir peur qu'elle me juge, peut importe les merdes dans lesquelles je m'étais foutue auparavant, elle avait toujours été là pour me soutenir et moi comment je la remerciais ? En couchant avec son copain, putain, j'étais impardonnable, une merde sans nom, un putain d'égoïste, je ne la méritais pas dans ma vie, je n'étais tellement pas à la hauteur. Je n'avais même plus la force de la regarder dans les yeux sans penser à ma trahison, c'était comme un coup de poignard dans le dos. Si a l'apprenait, je n'osais même pas imaginer sa réaction, j'étais terrifié à cette idée, ça aurait beaucoup trop de conséquences sur notre relation, je ne savais même pas si elle allait pouvoir me pardonner un jour. Je ne comprenais pas comment j'avais pu agir aussi égoïstement. Pourquoi il avait fallu que je gâche tout avec mes conneries ? Qu'est-ce qui n'allait pas chez moi ? Qui faisait à ce genre de chose sa sœur ? J'étais censé détester son copain, non fantasmer sur lui, bordel, j'étais vraiment un frère indigne. Je le détestais lui et ses yeux bleus, il avait tout gâché en se pointant dans notre vie. À cause de lui, je n'avais presque pas bougé de mon canapé en me trouvant toutes les excuses du monde pour ne pas aller travailler. Malheureusement, je ne pouvais pas rester enfermer dans mon appartement à ruminer indéfiniment, faut dire que le coup de fil de mon patron avait été plutôt clair : si je ne pointais pas mon gros cul ce soir à minuit, je pouvais dire adieu à mon job. Il ne m'avait pas laissé grandement le choix, puis je ne pouvais pas me permettre de perdre mon travail au bar, il fallait bien payer les factures. Maintenant qu'on avait notre propre appartement avec Noèlia, on avait voulu prendre notre envol, à présent, il fallait assumer. J'avais assez de problèmes pour en rajouter davantage. Malgré moi, presque en trainant des pieds, j'avais filé sous la douche, je m'étais habillé en deux trois mouvements et ayant la flemme de coiffer ma touffe, j'avais attaché un bandana noir. Pour un vendredi soir, je n'étais pas très motivé, mais fallait bien se nourrir et puis enfin de compte ce n'était peut-être pas une si mauvaise idée, ça allait me permettre de voir du monde, me changer les idées et ne plus penser à cette histoire.

À mon arrivée au bar, le patron était déjà bourré, occuper avec sa nouvelle femme ou alors sa maitresse, dans le bureau m'avait empêché de venir déposer mes quelques affaires. Ça commençait bien, putain, il ne connaissait pas les hôtels ou bien ça l'exciter de le faire dans un bureau miteux ? Enfin passons, je les déposais alors derrière le comptoir en commençant à prendre diverses commandes, comme d'habitude. J'avais jeté un œil autour de moi. Tout ce que je voyais, c'était quelques garces se trémoussant contre le corps de ces jeunes hommes en rûte, qui allaient se les taper à la fin de la soirée après qu'ils se soient ingurgités une bonne dizaine de verres. Je ne pouvais pas vraiment les juger : il m'arrivait d'agir comme eux. Mais aujourd'hui, je n'avais pas la tête à draguer, c'était rare et pourtant. Tapant du pied en rythme sur une musique qui ne cessait de passer ici, j'avais vu arriver une jeune femme désespérée, commandant de suite un whisky, qu'elle avait bu d'une traite, en commandant un autre puis voulant par la suite essayer un mojito et un verre d'absinthe. Avachit, je m'arrêtais de succomber à toutes ces demandes. Elle avait l'air drôlement jeune et dans un état critique, autant par l'alcool que par ce qui devait la ronger de l'intérieur, ce que je pouvais comprendre vu ce que je traversais ces temps-ci. « Mademoiselle ? » Elle avait relevé la tête, me lançant un sourire bougeant sa tête comme si elle se faisait manipuler par quelqu'un puis s'effondrant violemment sur le comptoir. J'avais pris sa tête dans mes mains, lui passant de l'eau sur le visage. « Ça va aller ma jolie? » Elle riait, si fort qu'elle s'en était mise à pleurer, de haine, de tristesse, de déception... Elle était si mal. Mais c'est lorsque je m'occupais d'une autre commande qu'au loin, j'avais vu un homme débarquer, puis caresser le dos de la jeune femme, descendant un peu trop bas. Cela ne me concernait absolument pas, mais je n'avais pu m'empêcher de m'approcher pour lui proposer quelque chose à boire, histoire de comprendre ce qui se tramait entre eux deux. « Rien merci. » Sa réponse avait été vive, sèche et rapide. Il ne m'avait pas jeté un œil trop occupé à regarder la jeune fille d'un de ces regards de pervers que je n'appréciais aucunement... Puis il s'était éloigné avec elle dans un coin tranquille, je la plaignais, la pauvre, mais je ne pouvais pas me permettre de jouer les héros ce soir, mon patron m'avait prévenu que la moindre faute pouvait m'amener à la porte, donc j'avais seulement filer un billet à la sécurité pour qu'il nous dégage ce type. J'avais décidé de prendre ma pause à ce moment-là, souhaitant par-dessus tout fumer une clope et boire un verre pour oublier la scène que je venais de voir. J'avais pris le temps de papoter, saluer les clients habituels ou échanger des nouvelles avec des amis qui s'étaient quelque peu inquiétés vu qu'il ne m'avait pas vu de la semaine, pour les rassurer, j'avais seulement dit que j'étais malade et j'avais prétexté devoir reprendre mon poste. Retournant derrière mon bar, je m'étais occupé de quelques commandes, j'avais déposé les verres sur le comptoir et en relevant les yeux, j'avais aperçus Maël, le copain de ma sœur avec qui j'avais couché, il y a une semaine de ça, qui se dirigeait droit vers le comptoir. Qu'est-ce qu'il foutait là, bordel ? Mon dieu, mon cœur avait manqué un arrêt, la honte me rattrapait soudainement, alors que mes yeux s'écarquillaient d'eux-mêmes. Geste stupide ou complètement réfléchi, je n'en saurais jamais rien, mais le premier réflexe qui m'était venu, alors qu'il ne m'avait pas encore remarquée, fut de m'accroupir derrière le comptoir, pour me retrouver, à quatre pattes, cachée de la vue du jeune homme. Brillant, vraiment brillant ! J'avais de ces idées des fois. Je m'étais mordu rageusement la lèvre pour m'empêcher de m'insulter, j'avais crispé la mâchoire, faisant signe à une de mes collègues de ne pas me regarder, alors qu'elle avait bien entendu remarqué mon acte plus que stupide. Respire, respire, merde alors, je faisais vraiment n'importe quoi ces temps-ci...
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