il est né dans une petite ville d'angleterre, dans une famille très unie, il était très proche de ses parents et de sa soeur jumelle : tasha-layne. ◊ ses parents sont morts le jour de son dixième anniversaire, ils étaient partis chercher le gâteau d'anniversaire en voiture, ils ont eu un accident et ils ne s'en sont pas sortis, dès lors, les deux enfants sont partis vivre chez leur grand-mère maternelle à San Francisco, un grand changement pour eux. ◊ il a toujours été très protecteur envers sa sœur, des deux, il a toujours été le plus mature, souvent obligé de repasser derrière elle pour effacer ses bourdes, continuellement en train de la réconforter pour les trop nombreuses erreurs qu'elle n'a eu de cesse d'enchainer. ◊ ambitieux, il s'est toujours donné les moyens d'aller au bout de ses rêves, il était très appliqué dans ses études, même si, à la mort de sa grand mère quand il a eu 21 ans, c'est devenu compliqué, il avait définitivement sa sœur à gérer (certes, elle était majeur, mais pas pour autant très habilitée à se gérer elle même) et sa nièce puisque sa sœur est tombée enceinte peu de temps après le décès de leur grand-mère (notons qu'elle a particulièrement enchainées les erreurs à cette période de sa vie) ◊ il s'est marié assez jeune, avant même la fin de ses études, il avait vingt-quatre ans, il pensait vraiment que ça aurait pu être le grand amour et sans doute que ça aurait dû l'être ; cependant, son épouse à fait une fausse couche il y a de ça un an et l'épreuve à été très difficile à traverser pour eux deux, d'autant plus qu'au lieu de rester auprès de son épouse pour la soutenir, le jeune homme est parti à New-York après l'obtention d'un stage au New-York Times. Il préférait fuir plutôt que d'assumer les merdes qui lui tombaient dessus ◊ il a passé dix mois à New-York, pendant cette période, sa femme a demandé le divorce et il a simplement accepté sans chercher à comprendre ; habitué à gérer les situations compliquées de sa sœur, il a toujours eu plus de mal avec lui-même.  ◊ depuis son retour à San-Francisco, il travaille en tant que journaliste dans la boite médiatique de la ville et il se concentre beaucoup sur son travail, laissant souvent le reste de côté. ◊ depuis une récente dispute (cf lien) avec sa sœur, ils ne se sont presque plus adresser la parole, cependant il reste disponible pour sa nièce et il est même venu au mariage de sa soeur qui s'est très mal terminé puisqu'elle s'est faite plaquée devant l'autel ; s'ils ne se sont pas reparler depuis il meurt d'envie de lui dire qu'il avait encore raison.

tasha-layne moriarty et aslander moriarty

« Tu ne peux pas faire ça ! » Elle avait eu un grand sourire sur les lèvres et il venait de tout gâcher. Bien vite, son sourire s’effaça, laissant place à une expression déçue. Il était son frère, ils avaient grandi ensemble, ils s’étaient soutenus dans les moments difficiles, ils s’étaient réjouis pour le bonheur de l’autre, ils avaient pleurés sur les peines de l’autre et là, il recevait la nouvelle de ses fiançailles d’une telle façon qu’elle avait l’impression de prendre un bus en peine face. « Quoi ? » Trop perdue, elle n’arriva pas à prononcer d’autres mots. Ça devrait de toute évidence être suffisant pour qu’il lui apporte les explications dont elle avait besoin. « Tu ne peux pas épouser ce type … Il … C’est un connard. » Les yeux de la jeune femme devinrent bien rapidement aussi ronds que des boules de billards. Est-ce qu’il venait vraiment d’insulter l’homme avec qui elle était en couple depuis trois ans déjà ? Non elle n’avait pas rêvé, il l’avait vraiment insulté. « De quel droit tu te permet d’insulter mon fiancé comme ça ? » Car oui, qu’il le veuille ou non, elle était bel et bien fiancé au connard, la preuve étant qu’elle était venu le lui annoncé, le sourire aux lèvres, la bague au doigt. « Je l’ai jamais senti ce type. Ça sent le mariage qui se finira mal. » Elle laissa échapper un rire ironique, en trois ans, il était temps qu’il émette enfin un avis sur son petit ami, ce n’était pas comme si elle lui avait demandé bien des fois ce qu’il pensait de lui. Jamais il n’avait répondu avec franchise de toute évidence, sinon, ils n’en seraient pas là aujourd’hui. « Tu as un sixième sens peut-être ? Tu sais quels mariages ont un avenir et lesquels vont finir en divorce c’est ça ? Bha avant de juger le mien, tu aurais du t’occuper du tien ! » Il pouvait parler, après tout, il était divorcé lui, alors il n’avait aucun commentaire à faire sur le potentiel échec de son mariage à venir. « C’était pas pareil. » Elle leva les yeux au ciel. Forcément, ce n’était pas pareil. C’était l’excuse la plus bidon possible inimaginable et il fallait qu’il la lui sorte. « Oh si c’est pareil, parce que d’un certain point de vu, dans ton mariage c’est toi le connard ! » C’était sa femme qui était partie après tout, c’était elle qui avait demandé le divorce et si on y réfléchissait à deux fois, peut-être qu’elle avait eu raison. « Pardon ? » Oh, il avait très bien compris ce qu’elle avait voulu dire, elle n’avait pas besoin d’en dire plus, elle n’aurait pas du en dire plus. « Elle a fait une fausse couche et au lieu de la soutenir tu es parti à l’autre bout du monde pour ton boulot de merde ! Tu as pris la fuite comme un gros lâche, alors ouais, t’es un connard aussi ! » Elle était probablement la fille la plus susceptible qu’il avait croisé de toute sa vie, il aurait dû s’attendre aux représailles mais là elle abusé complètement, au fond d’elle, elle le savait mais c’était plus fort qu’elle, il fallait qu’elle s’énerve. « Ha ouais, très bien, fait ce que tu veux et si c’est la pire connerie de ta vie ne viens pas toquer à ma porte pour que je t’écoute pleurer, comme tu le fais toujours. En fait ne viens plus du tout toquer à ma porte puisque que ne suis qu’un connard ! » Niveau susceptibilité, ils se valaient en vérité, niveau rancune également. Ils ne s’étaient que très peu disputés depuis qu’ils se connaissaient, là c’était clairement une première, jamais les reproches n’avaient fusés aussi tranchants. « C’est ça, casse toi, j’ai pas besoin de toi de toute façon, je suis heureuse, ma vie est parfaite alors je ne vais pas tout foutre en l’air pour toi. » C’était comme ça qu’elle voyait sa vie. Parfaite, elle avait pourtant bien galéré pour en arriver là. Ça n’avait pas été facile tous les jours, ça n’avait jamais été facile, mais elle était aujourd’hui fiancée, elle avait une fille extraordinaire et elle était vraiment amoureuse de son petit ami, pas question de foutre ça en l’air sur des suppositions bidons. Son frère, son confident, son meilleur ami sans doute, ou du moins, celui qui avait été tout ça pendant toute sa vie, leva les yeux au ciel avant de quitter l’appartement en claquant la porte avec force derrière lui. Ça irait, il avait tord et elle allait lui prouver.

C'était elle qui avait eu tord ; son frère avait été témoin du désastre de son mariage, pourtant, ils ne s'étaient rien dit, elle n'avait rien dit. Elle n'avait rien envie de dire, elle ne voulait pas admettre qu'elle avait eu tord, elle ne voulait pas l'entendre dire qu'elle aurait dû l'écouter et elle savait bien que la phrase lui brûlait la langue. Il ne voulait pas qu'elle vienne pleurer chez lui, c'était ce qu'il avait dit alors ainsi soit-il. Ils s'aimaient du fond du cœur, ça ne faisait aucun doute, au quotidien, ils avaient besoin l'un de l'autre, mais lancé dans une dispute, ça devenait vite trop compliqué, c'était une bataille à qui craquerait le premier.